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  • 05.10.2016

    Cirque Zavatta : " quand on arrive en ville "

    • Description
      En début de soirée hier, les hommes du cirque Zavatta ont commencé à ériger la structure du chapiteau.

      Le cirque Claudio Zavatta a planté hier son chapiteau derrière Bocapole. Pas une mince affaire que de monter une salle de spectacle de ville en ville.

      Dans le genre campeur, les membres du cirque Claudio Zavatta qui s'installait hier derrière Bocapole ne sont pas dans le genre à passer des plombes à chercher le mode d'emploi de leur tente. Leur chapiteau de 1.400 places (800 m2) n'est pourtant pas une tente 3 secondes. Mais c'est sans affolement particulier que le chapiteau est monté.

      « Cela va demander deux demi-journées de montage. Mais ce n'est pas la course. On ne prend pas de risque », explique le Monsieur Loyal du cirque, Vincent Justin. Les animaux sont installés alors que la centaine de personnes (artistes, employés et familles) arrive encore. La douzaine de fauves (dont un lion blanc), les chevaux, dromadaires, chameaux, autruches, zèbres et autres animaux de basse-cour doivent être bien installés.

      Le bouche à oreille fait son œuvre

      Ensuite seulement, on s'occupe du chapiteau et des logements humains. « Chaque année, le cirque renouvelle 60 % de son spectacle et monte en gamme et en puissance. Cela signifie aussi plus de caravanes, plus de poids lourds et plus de place nécessaire », explique Vincent Justin qui a repéré les lieux la semaine dernière.
      « La dernière fois, cette construction (l'extension de Bocapole) n'était pas là. » Il a fallu s'adapter « mais si le spectacle est bon, les gens font le déplacement ». Les camions continuent d'arriver. « On étale les départs en fonction de la situation routière pour ne pas encombrer la route et que tout se passe bien à l'arrivée. » 
      Conçue depuis les bureaux limougeauds du cirque, la tournée est mélange d'anticipation et d'improvisation. « Nous revenons dans la même ville tous les deux ans et demi environ. Nous avons des rendez-vous réguliers (Poitiers à la Toussaint avant la fin de la tournée à La Rochelle) mais nous pouvons prolonger si la demande est là. » C'est ainsi que le cirque a passé un mois et demi à Luçon (85) cet été.
      « C'est mieux pour le confort des animaux. Et puis cela donne le temps au bouche à oreille de faire son œuvre », poursuit Vincent Justin. Mais le cirque Zavatta reste par essence itinérant, même si cela impose plus de boulot. Ainsi cette année, il a fallu adapter le chapiteau aux trapézistes brésiliens. « Nous sommes un des seuls cirques itinérants en France à présenter un numéro de ce genre. » 
      Et ce ne sont là que cinq des trente artistes sur scène avec les numéros de fauves, chevaux, animaux exotiques, acrobates sur rollers, numéros de corde lisse, sangles aériennes (Spiderman), roue infernale, clowns, illusionnistes, équilibristes, antipodistes… Chacun avec leurs talents et leurs impératifs techniques.

      [email protected]

      Cirque Zavatta mercredi 5 et samedi 5 octobre (16 h), vendredi 8 octobre (20 h 30) et dimanche 9 octobre (15 h). Entrée à partir de 10 €, visite du zoo 2 €. Une entrée gratuite pour le jour de son choix sera offerte à toute personne qui présentera cet article découpé à notre bureau, 17, boulevard Albert-Ier à Bressuire.

      Dominique Guinefoleau
      http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Loisirs/24H/n/Contenus/Articles/2016/10/04/Cirque-Zavatta-quand-on-arrive-en-ville-2859528