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  • 24.05.2016

    Alexis Gruss : "Au théâtre antique encore plus qu'ailleurs, le ciel commence sous mes pieds"

    • Description

      Mardi 24/05/2016 à 11H53 

       

      Le maître écuyer, directeur du cirque national qui porte son nom, revient pour la troisième fois au théâtre antique, toujours émerveillé

       

      Pour leur troisième édition, les Equestriades associeront le cirque Alexis Gruss et la Garde républicaine, dansun spectacle intitulé "Cheval et Musique sur tous les airs". Le maître écuyer se confie à quelques jours de la première.

      C'est la troisième fois que vous allez proposer une création dans le théâtre antique et vous semblez toujours émerveillé comme un enfant à cette idée ? 
      Alexis Gruss : Depuis des années je voulais entrer dans ce théâtre et Jacques Bompard m'a dit, "moi, je vous donne les clefs." Il faut savoir que ces Équestriades sont supportés par nous seuls. J'ai été voir de nombreuses institutions qui m'ont tous dit que c'était un beau projet mais pour l'instant personne ne nous aide. Mais je ne perds pas espoir. Même si certains pensent que je ne fais pas de la culture mais de l'événementiel. Moi qui me bats pour l'art, c'est-à-dire, le travail effacé par le travail. Je suis d'autant plus fier de perpétuer ces Equestriades dans ce lieu unique que j'avais découvert en 1990

       

      Pourquoi vous associez-vous à d'autres troupes pour ses Equestriades ?
      Alexis Gruss : 
      C'est par la rencontre, nos différences et nos complémentarités que viennent les naissances. En 2014, j'ai rencontré la compagnie de voltigeurs des Farfadets. Un et un font trois. Avec eux, nous avons créé les premières Equestriades entre ciel et terre du nom de "Pégase et Icare". Deux ans plus tard, notre collaboration continue et nous tournons dans tous les Zéniths de France. Et cet été nous serons ensemble pour le spectacle présenté au château de Piolenc.

      Avec la Garde républicaine, c'est la deuxième fois que vous vous associez avec des militaires, pourquoi ?
      Alexis Gruss : 
      L'équitation vient des militaires. Avec la Garde républicaine emmenée par le commandant Alain Puligny, nous sommes en compagnie de l'élite de l'équitation française. La piste de treize mètres de diamètre que nous utilisons dans le cirque est la même que la leur pour travailler avec les chevaux. Comme Icare, nous allons toujours plus haut. La première année, nous avions 40 chevaux sur scène. 50 l'année dernière et 90 cette année.

      Pourquoi cette édition est-elle plus que d'habitude annoncée sous le signe de la musique ?
      Alexis Gruss :
       Parce que le cirque et la musique sont mes deux passions. Mon fils Stéphan a concocté une mise en scène sur mesure où il alterne et mélange les artistes de la famille Gruss avec le meilleur de l'art équestre de tradition militaire. Les acrobaties équestres et le travail de liberté seront effectués au son de la fanfare à cheval et de l'orchestre de Sylvain Rolland. Stéphan va jouer de la trompette et moi du saxophone. Vous vous rendez compte, la résonance des cuivres dans un tel lieu. Ce sera grandiose. Et puis n'oublions pas cet écran de 70 mètres de large par 40 mètres de haut qui offre d'immenses possibilités pour les lumières. Et pas question de projeter des images dessus, non, juste des lumières pour mettre en valeur le travail de 100 cavaliers, 90 chevaux, 40 techniciens...

       

      Jeudi 26, vendredi 27 et samedi 28 mai, à 20h30 au Théâtre antique d’Orange. Places de 30 à 90 euros. Renseignements au 08 26 10 84 84

      Bernard Sorbier