Le philosophe Francis Wolff met en garde contre la montée en puissance d’une certaine cause animale, relayée par l’association L214. Il est intervenu aux assises Terre 2017, à Rennes.
EntretienFrancis Wolff, philosophe, professeur émérite à l’École normale supérieure de Paris.
Pourquoi l’animalisme, courant éthique qui défend le droit des animaux, est-il une utopie ?C’est l’un des trois thèmes abordés dans mon prochain ouvrage (1). Depuis quelque temps, nous assistons à une large confusion. Il ne faut plus continuer à confondre le welfarisme, que je préfère appeler la bientraitance de l’humain envers l’animal, avec l’abolitionnisme. La bientraitance relève des devoirs humains en général, une nécessité dont la plupart des éleveurs sont parfaitement conscients. L’abolitionnisme, en revanche, considère toute forme d’élevage (y compris la domestication) comme une injuste exploitation des espèces animales. C’est de ce nouveau mouvement dont sont issus, notamment, l’antispécisme (courant qui refuse la notion d’espèce et milite contre tout traitement différencié entre les humains et les animaux, N.D.L.R.) et le véganisme (mode de vie consistant à ne consommer aucun produit issu des animaux ou de leur exploitation).
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